Difficile:
Qu'est-ce que c'est l'écriture inclusive?
L’écriture inclusive est une méthode d'écriture qui vise à réduire les inégalités dans la grammaire française et qui évite de mettre en avant la binarité de genre (masculin et féminin) en utilisant des constructions plus neutres. Elle est une façon de représenter tous les groupes de la société, y compris les groupes minoritaires ou marginalisés. Cette forme d’écriture se répand peu à peu en France. Elle est surtout de plus en plus fréquemment utilisée dans les médias, les universités et les entreprises. Elle a été adoptée en réponse à l’évolution sociétaire.
Plus Difficile:
Comment utilise-t-on l'écriture inclusive?
L’écriture inclusive promeut l’égalité et la diversité de plusieurs façons.
Tout d’abord, elle met en avant des termes génériques comme « tout le monde » ou « les personnes » au lieu de termes qui ne s’appliquent qu’à un genre, tels que « les hommes » ou « les femmes ». Afin d’éviter l’exclusion, l’écriture inclusive utilise aussi la répétition, comme « toutes et tous » ou encore « Madame/Monsieur ».
Ensuite, elle utilise souvent un point médian, tel que « les professeur·es », qui permet d’inclure l’ensemble des professionnels, qu’ils soient du genre masculin, féminin ou non-binaire. De plus, les accords dégenrés proposent une alternative au masculin universel. Par exemple, on peut écrire « Vous êtes obligé·es ».
Enfin, pour les personnes non-binaires, il est aussi possible d’utiliser des néo-pronoms à la place de « il » ou « elle », tels que « iel » qui figure dans le dictionnaire Le Petit Robert depuis décembre 2021.
Le Plus Difficile:
Quelle attitude envers l'écriture inclusive?
L’opinion des Français envers l’écriture inclusive est partagée. Elle suscite souvent des avis divergents et des débats passionnés.
Certaines personnes y sont favorables et reconnaissent la nécessité de l’inclusion dans la vie quotidienne. Elles la considèrent comme essentielle à la lutte contre la discrimination fondée sur le genre.
D’autres personnes sont réticentes. Elles la trouvent trop compliquée à utiliser et restent attachées à la langue française et ses règles grammaticales. C’est le cas par exemple de l’ancien ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, qui l’a officiellement interdite dans les écoles en 2021. Même s’il encourageait la féminisation des métiers et des fonctions, il a annoncé que cette graphie constituait un obstacle à la lecture et à l’écriture et que la langue française ne devait pas être triturée ou abimée.
Pourtant, en France, les sondages récents ont révélé qu’entre 6 et 14% des Français ne se sentaient ni exclusivement hommes, ni exclusivement femmes. Ces tendances changeantes pourraient donc favoriser l’utilisation de l’écriture inclusive à l’avenir.
Vous pouvez regarder cette vidéo sur l'écriture inclusive:
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